Article The Guardian - Pré Wimbledon by D. McRae

"J'ai eu beaucoup de raisons pour mettre un terme à ma carrière" annonce intensément M. Sharapova, les yeux grands ouverts, se rappelant de ces moment où elle a du prendre une décision l'an dernier quant à son avenir. Au lieu de revenir au train train habituel du monde professionnel, une porte de sortie s'était ouverte.
""J'avais tellement d'excuses, cela aurait été facile pour moi d'arrêter. J'aurais pu dire que personne dans le tennis ne s'était remise d'une telle blessure. J'aurais pu dire que j'avais gagné assez d'argent pour le reste de ma vie. J'aurais pu dire que j'avais déjà fait ceci ou cela. "

Sharapova a déja gagné wimbledone, ainsi que deux autres grand chelem, sans compter sa place de numero 1.
Par ailleurs, elle acquiert aussi le statut d'athlete féminine la mieux payé au monde, suite à un contrat record de 80 Millions USD avec Nike cette année.
Sa vie néanmoins, n'a pas toujours été aussi simple. À une semaine du début de Wimbledon, place à un moment de réflexion où elle revient sur cette blessure qui a ruiné ces 18 derniers mois au sein du circuit WTA.
Retour sur cette carrière tumultueuse, qui a commencé lorsqu'une petite fille, agée de 7 ans dit aurevoir à sa mère pour ses 7 prochaines années avant d'embarquer de Sotchi vers Miami.

"Ma famille et moi avons battit l'ensemble de ma carrière à partir de rien " dit-elle d'un air songeur, elle se rappelle également la détermination de son père Yuri, convaincu de son talent, il prend la décision de quitter sa terre natale vers les états unis en 1994. "Ce n'est pas comme si j'avais un célébre copain ou l'appui d'un grand magasine pour construire ma carrière/ ma notoriété. C'est pour cela que j'aurais pu choisir de m'arreter la car tout ce que j'ai, c'est le fruit de notre travail. Mais j'aime trop le sport, pour reveiller le matin et me dire que je 'nai plus envie d'en faire. Sa m'aurait manquait. J'en était arrivé à un point ou je regardais les libres et les photos rappelant les plus grands moments de ma carrière afin de me souvenir de ces sensation.

Être tenter par Sharapova, c'est se souvenir d'elle comme la séduisante jeune fille qui a 17 ans conquis Wimbledon, avec un brio et une fougue étonnante, un événement qui la propulse comme l'athle la plus bankable du circuit sur les courts ou les tapis rouge.
Mais à l'écouter parler,dans l'intimité, elle est toujours fidèle à elle même et n'oublie pas ses premières années aux États unis, lorsqu'elle était encore à l'abris de tout ce qu'elle connait désormais.


"J'ai réfléchi à ca, sur les bases quotidienne. Peu importe le nombre de victoire ou de défaite que je connais, le plus important est de savoir que je peut rentrer chez moi n'importe quand. Après ma blessure en mars à Palm Spring, j'ai du me retirer un mois de plus, alors j'en ai profiter pour voir mes parents une semaine entière en Floride, cela a été l'occasion d'avoir une de ces longues conversations. Je connais mes racines, et je ne peut oublier le travail que j'ai réaliser pour arriver ou j'en suis.

Ces révélations sont ponctué de rire et d'inspiration. Eh oui, ce qui contraste avec ces aveux difficiles sur son enfance.
"Je n'ai pas vu ma mère pendant 2 ans ! À l'époque il n'y avait ni de mobile, et mon dieu, ni d'email ! Tout ce ue j'avais c'était un stylo et du papier, alors j'écrivais des lettres qui arrivait certainement à la maison un mois plus tard. "

Sharapova ne parlait à sa mère qu'une fois tout les 6 mois, mais elle ne pouvait pas s'appitoyer sur ce sacrifice provoquer par son entrée à l'Academie de Nick Bolletieri.
J'étais jeune et contente, j'étais en Floride, le soleil briller, j'apprenais une nouvelle lanque et je jouais au tennis. C'était beaucoup plus difficile pour ma mère de perdre son mari et sa fille. "

À l'age de 23 ans, épanouie et décomplexé sur son désir de devenir un jouer elle même, sharapova apréhende aujourd'hui mieux les difficulté rencontré par sa mère lorsqu'elle attendait son visa. "C'était très dure pour elle, elle devait avoir 27 an quand on l'a laissé pour les états unis avec mon père. Je ne suis plus très loin de cette age donc je peux imaginer ce qu'elle a vécu.

Douloureux, cela l'a été pour sharapova, son père a du trouver un travail, souvent des taches besognantes comme dans une laverie avec des heures à rallonge, alors qu' elle n'avait pas d'autre option que d'être à l'academie.
" c'est comme si je marchais et marchais dans les flaques de boue en étant jamais sure de trouver un jour un terrain plus acceuillant.

Par un doux aprés midi sous le soleil anglais, sharapova semble être de retour dans cette période sombre de son enfance. " J'étais beaucoup plus jeunes que les autres filles inscrites à l'académie. J'étais beaucoup ennuyée par elles, je ne faisais jamais partie de leur groupe. mais... "


" les choses se sont passées comme cela. c'était vraiment dure, mais c'était quand même une expérience trés enrichissante. Cela m'a poussé à grandir dans plusieurs domaines. Cela m'a fait réaliser très tôt, que quelque fois on ne devais compter que sur soi. Il allé y avoir d'autre moment dure, et que je devrais quoi qu'il advienne y faire face. Et bien sur, savoir que j'allais retrouver mon père le week end, rendais cela plus supportable. Je pense que je suis sortie plus fortes de ces épreuves.

Malgrès cette incontestable vérité qu'elle clame elle même, on doit quand même admettre que cela a du être terriblement pour une petite fille de se sentir isolé dans un pays étranger. " Je n'avais pas vraiment le temps de me familiariser, mais il n'y a aucun doute sur le fait que j'ai eu ma part de difficulté, surtout lorsqu'il m'est arrivé de ne pas savoir pourquoi je me sentais si mal. " Pourquoi ai je jouais comme sa ? Comment ai-je pu perdre alors que j'étais supposée l'emporter.Mais ces moments sont important, si tout réussisait il serait plus difficile de construire notre caractère.

Ce même état d'esprit à certainement aider sharapova ces dernier temps " J'ai passé une année entière, lorsque j'étais blessé, à retrouver mon service, c'est arrivé à un stade ou je m'entrainais à servir plus de 30 minutes par jour. Et pourtant après 15 minutes, je sentais que mon bras allais me lacher. Bien sur à l'esprit, toutes les inquiétudes reviennent mais je devais rester positive et travailler.

Sharapova rompt avec cette image précoce d'adolescente, intrépide et cogneuse, qui a surpris tout le monde, y compris elle même, lorsqu'elle remporta wimbledon il y a 6 ans. "C'était un choque pour moi, Je ne me pensais ni prete physiquement ou mentalement à enchainer 2 semaines et 7 matches d'un tournois contre des adversaires si différentes.
En regardant en arrière, j'étais juste trés heureuse après ma victoire sur serena williams en final ! Quelques fois dans la vie, on a cette petite porte qui s'entre ouvre, je m'y suis glissé et joué un tennis formidable.

En contraste avec cette fille sans peur, lors du dernier us open, on retrouve une sharapova marqué physiquement et mentalement tourmenté lors de sa défaite contre la jeune Melanie oudin suite à 21 double faute
" Je changeais mon service toutes les 2 semaines à l'époque. J'essayais de trouver une solution afin de pouvoir servir correctement 7 jours d'affilé sans pour autant inquiété mon épaule, encore fragile. C'était un moment difficile, Et même si cele ne me réussissait pas, je voulais vraiment trouvais un moyen de m'en sortir.

La blessure de Sharapova a été causé par une élongation musculaire due à sa manière de servir. La puissance de son service pose les bases de sont style de jeu. Le chemin vers le retour fut cabossé, mais elle reprend peu à peu confiance en elle. Par exemple, au 3eme tour de RG, Elle dispose 4 balle de break pour mener 3-0 lors du set final, même si ce match c'est soldé par une défaite contre Justine Henin.

Sur l'une de ses surface favorite, sharapova a vécu une semaine plutot encourageante à Birmingham, malgré sa défaite en final contre la chinoise Li Na, Mais son objectif reste Wimbledon. " J'adore wimbledon, c'est le grand chelem qui signifie le plus pour moi, et je pense pouvoir réaliser un beau parcours cette année." Peut elle encore le gagner ? " Absolument, si je ne m'en sentais pas capable, je ne serais pas la "


Cet amibition semble irréaliste mais sharapova travaille dure enfin de retrouver la forme et redorer son palmarés. Mais son enthousiaste évident à refouler les pelouse de wimbledon, n'est rien comparer à son esprit de battante, pourtant oublier par le passé, fait d'elle une outsider convainquante. Nulle doute que son parcours au sein du tableau attirera l'attention. Car avons le, sharapova est tellement plus intéressante que nombre de ses rivales.
"Je ferais mes devoirs avant Wimbledon" dit elle en riant. " Plus sérieusement, j'ai commencé à prendre des cours de francais lorsque j'étais tenue en dehors des cours. Je me rendais à des cours de langue tous les matin, c'étais fun. Et désormais, je dois prendre mes devoirs avec moi, j'essais de poursuivre sa "

Son copain, le basketter slovène Sasha Vujacic, concentré sur la final NBA qui oppose son équipe les LA Lakers au Celtics de Boston.
" Il essaiera de me rejoindre après Wimbledon, en l'attendant je fais mes devoirs; et j'adore sa. Je dois avoir mon diplome, je travail via internet, je me rappelle avoir étais si exité lorsque j'ai récupéré mes livre pour y travailler. Avant cela, c'était surtout lorsque je retrouvais ma famille que ma mère me faisait travaillé. J'aimerais étudié l'histoire et les mathematiques en Russe. Maintenant je suis comblée.

"Frapper la balle, c'est mon gagne pain, mais j'ai cette passion pour continuer à apprendre. C'est une valeure importante que ma transmise mes parent. Ils m'on toujours rappelé que la chose la plus importante est d'abord d'être une bonne personne et après d'etre professionnelle, Sans pour autant inclure le mot tennis dans cela. C'était des journée difficiles , mais je ne changerais cela pour rien au monde. "