ITW Roland Garros 2010

2nd Tour

Q. Vous avez certainement eu une meilleure préparation pour vos 2 premiers match ici comparé à l'an dernier. Pouvais juste nous décrire à quel point vos sensations sont différentes ? Et aussi , est ce que vous espérez jouer Justin pour le prochain tour ?

MARIA SHARAPOVA: Oui,bien, chaque année est une nouvelle années, on doit faire face à de nouvelles adversaires et à des situations différentes. comme vous le savez, ces dernieres années j'ai eu mon quotas de premiers tours délicat, d'ailleurs la plus part d'entre eux on été joué en 3 sets. Donc, c'est un changement important de pouvoir boucler la partie en 2 sets ces derniers jours, mon objectif est de foncer, et j'espere pouvoir le faire. Justine et moi avons eu de grandes rencontres par le passé, nous sommes toutes deux des battantes, les défaites furent durent mais les victoires ont été géniale.

Q. Es tu habitué à ressentir un peu de frustration lorsque tu joue sur terre battue , plutot que sur dur ou sur herbe ? T'es tu débarassé de se complexe ? Es tu plus à l'aise ? Si oui, aime tu desormais joué sur la terre ?
MARIA SHARAPOVA: J'aime vraiment faire sa, J'ia beaucoup appris sur cette surface ces dernière année. Maintenant , je ne suis plus aussi géné de renvoyer des balles haute ou slicé, Ce ne m'affecte plus autant qu'avant, car maintenant je sais que physiquement je suis en condition et que je suis capable de me battre tant que je peux le faire. Ou encore essayer de donner un peu plus que je ne le pourrais. J'ai apris et travaillé sur ca, je suis maintenant, certainement plus patiente sur la terre battue et je m'adapte aux jeux de mes adversaire.

Q. Justine parle beaucoup de ton esprit de battante comme étant ta plus grande positive attitude, peux tu juste nous décrire un peu ton jeu, tes souvenirs et ce qui à ton sens fait un bon joueurs.

MARIA SHARAPOVA: Elle a cette capacité à s'adapter à chaque type de jeu quelque soit la joueuse en face, peut importe qu'on frappe haut ou fort, elle est capable de trés bien rythmé le jeu. de mettre en place son propre jeu et de nous faire courrir . On doit vraiment faire preuve de patience quand on joue contre elle, j'espere pouvoir le faire, comme je l'ai dit j'ai eu des défaites trés dure contre elle, mais dans la plus part de ces matches j'en ai aussi appris beaucoup.
Gagner contre elle signifie sortir un match de grande qualité, mais j'ai l'espoir que celui la fera partie de cette catégori.

Q. Ton pere a aimé ta tenue l'autre soir. Comment se passe la transition de lui à mike ? Était ce difficil ou les choses se sont faites naturellement ?
MARIA SHARAPOVA: Sa a été assez naturel, car il a toujours participer à mes entrainement quand je retourne à la maison. Durant toutes ces préparation , ou on peaufine notre jeu sur le court durant quelque semaine, il a été la. Il n'y a qu'à certains moment de la saison off ou il n'est pas la, cas c'est toujours la saison ou il part au ski, Dieu a interdit à quiconque d'éloigner cette chose de lui (Rire). ais vous savez il est vraiment géniale, il me soutient, surtout dans les période délicates comme lorsque je suis blessée, il savait que je serais de retour sur les court , il a toujours cru en moi. Il s'est aussi toujours assuré que je garde ma motivation. ces derniers jours on parles tous le temps, et il me donne toujours des conseils qu'ils soient encourageant ou difficile à entendre.Je l'apprecie autant que lorsque nous voyagions juste ensemble. C'est l'un des pilliers de mon équipe.

Q. Justine a dit que votre derniere rencontre en Australie, lui semble vraiment loin derrière elle. Bien sur elle s'est retiré et est désormais de retour. Beaucoup de chose se sont passé pour toi. Tu as du te tenir loin des cours involontairement,est ce que cela te semble également aussi loin ?
MARIA SHARAPOVA: Actuellement, j'ai plutot l'impression de n'etre jamais partie, ou que cela remonte à hier. (rires)
C'est très drole cela sé passé il y a quelque année, et pourtant nous somme toujours la. Nous somme de retour, sur un grand chelem différent, mais c'est le même exercice; nous attendons le début du match, ce n'est pas comme si les choses avait vraiment changé. Mais je dois admetre qu'on pence toujours au passé, nous sommes toutes les deux à différentes stade et temps de nos vies, mais demain, on sera confronté l'une et l'autre.

Q. Ton jeu a beaucoup évolué, d'un niveau à l'autre sur différent points. Ici sur terre, pense tu pouvoir sortir de nouvelle carte durant le jeu comparé à 2005 ?
MARIA SHARAPOVA: Je pense, enfin, je n'espere pas faire en sorte que le match se passe bien en devenant une joueuse spécialiste de la terre battue en changeant mon style de jeu. C'est sur que je vais incorporer les choses que j'ai aprris et travaillé dedans en espérant que cela va marché durant notre rencontre. Mais je sais qu'à la fin de la journé, je serais fidele à moi-même, à mon jeu, et que je ne vais pas essayé de copier le jeu de quelqu'un pour pouvoir la battre.

Q. Elle a également dit qu'elle adorais les bataille, et qu'elle essayait d'apprendre à les aimer davantage. Aime tu les batailles même si tu perd ? C'est une chose bizarre chez les joueurs car tout le monde s'accorde à dire qu'ils aiment les bagare et que la victoire est plus savoureuse, mais lorsqu'on ressort du court défaitiste, peut-on toujours dire que la bataille a été géniale ?
MARIA SHARAPOVA: Je pense q'il y a différente manière de montrer sa combativité. C'est à dire j'ia joué plusieurs joueurs qui après chaque point gagné, s'encouragé en disant come on, mais au final se ne sont pas de si grand battant, je sais que mentalement, je suis plus forte qu'eux, C'est juste une impresson qu'on ressent, une bataille ne traduit pas seulement la victoire d'un point ou d'un match, c'est tout un processus de travail durant le match, durant le tournois, il faut juste être mentalement trés forte et avoir une bonne attitude. Tu sais, J'ai eu des match trés difficile, ou j'ai vraiment batailé et avec du recul, je me rend compte que j'aurais juste du garder mon calme dans les moment clé au lieu d'etre défaitiste, j'aurais du etre plus positive.
C'est une chose trés personnelle, propre à chacun, Il est sur que j'aime me battre, mais bon si tout les jours il faudrait se réveiller et se dire qu'un autre bataille nous attend afin de gagner, il n'y aurais plus de tennis. C'est pour cela, que nous allons sur les cours, que nous jouons des match et que nous nous affrontons.Quelque fois , certains joueurs sont en meilleurs forme que d'autre, Ce n'est pas comme si on se dit qu'aujourd'hui on joue la tete de serie numero 1, l'un des favories et qu'on a aucune chance, C'est toujours une nouvelle journée, un nouvel adversaire et un nouveaux challenge.


Q. Tu portais une tenue trés séduisante aujourd'hui

MARIA SHARAPOVA: C'était la même que l'autre jour.

Q. Ah, je ne t'ai vu l'autre fois
MARIA SHARAPOVA: Oh, allez, Bud

Q. C'était nouveau, Es tu engagé dans une guerre aux vétements avec Venus ?

MARIA SHARAPOVA: Non, Mon Dieu, non. ( Rire)

Q. Que pense tu de sa tenue ?
MARIA SHARAPOVA: Je la trouve géniale, je pense qu'elle a osé, et c'est ce que je trouve géniale que dans le tennis, on puisse exprimer sa propre personnalité et qu'on a l'opportunité de faire des choses différentes, surtout quand nous sommes directement impliqué dans la création de nos tenues.

Q. Donc tu dessine tes tenues ?
MARIA SHARAPOVA: Uh huh. Oui je les fais.

M. Sharapova/J. Henin

2/6 6/3 3/6

Q. Pendant tout le troisième set, vous avez joué un tennis extraordinaire, vous étiez très agressive, très longue. Je ne me souviens pas que vous ayez joué un jeu aussi merveilleux ici. Vous pourriez gagner ici avec un jeu comme ça.

R. Pourriez-vous venir à toutes mes conférences de presse s'il vous plaît ! (rire)

Sur cette journée, oui, j'ai joué du bon tennis mais ça n'a pas été suffisant pour gagner le match et en bout de course, peu importe votre niveau de jeu, c'est elle qui a gagné.

Q. Maria, tu dois être encouragée par la manière dont tu as joué, non seulement sur ce tournoi mais pour arriver à ce tournoi également. Ca doit t'encourager pour les mois à venir ?

R. J'ai encore beaucoup de travail à faire mais cette semaine a été une bonne semaine. Une semaine longue mais solide. J'ai eu des opportunités au cours de ce match, c'est un peu frustrant quand vous avez le sentiment que vous avez des possibilités que vous n'avez pas saisies. Je sais qu'il y a des choses qui m'ont fait un peu mal aujourd'hui et c'est sur quoi je vais travailler parce que je sais que ça pourra m'aider à l'avenir.

Q. Maria, quand vous étiez à 0-40 dans le troisième jeu aujourd'hui, c'était un grand moment. Que pensez-vous de ce jeu ? Avez-vous raté une opportunité ?

R. Je ne lui ai pas fait la vie facile sur ce jeu. C'est elle qui a très bien joué, elle a servi et elle s'est sortie de ce jeu extrêmement bien. Mais j'étais peut-être un peu plus en attente qu'elle ne l'était et elle a sans doute été plus agressive. Elle a commencé à mieux sentir son jeu dans sa raquette. Dès le départ, j'avais le sentiment d'être la plus agressive sur le court et tout à coup ça a changé un peu. Oui, j'aurais pu avoir la possibilité de revenir à 4-0, je crois que j'ai même eu un une ou deux balles de jeu. C'est là qu’elle a commencé à mieux bouger, à mieux jouer. Je ne vois pas ce que je peux dire d'autre. C'est vrai que c'est un jeu important mais ce n'était pas le set encore.

Q. L'année dernière, à l’US Open, vous n'étiez pas forcément à votre meilleur niveau et vous avez joué contre Kirilenko. Vous avez manqué de chance en fait. Qu'avez-vous à dire par rapport à cela ?

R. C'est le sport, c'est le tennis. Le match avant nous était Dementieva, elle a joué pour rentrer en quarts de finale, moi je suis ravie d'avoir pu jouer contre Justine qui est une très grande championne, que je connais bien, contre qui j'ai déjà joué, j'ai adoré la possibilité de jouer contre elle, que ce soit au premier ou au dernier tour, peu importe. Il faut toujours être prête du premier match au dernier match. Il faut être mentalement prête pour chaque match et jouer son meilleur tennis à tous les coups.

Q. Maria, dans tous les cas, on constate que votre service passe beaucoup mieux, vous n'avez plus peur de vous faire mal à l'épaule. Donc à un moment ou à un autre vous allez remporter un Grand Chelem. C’est ce que l’on voit en tout cas des tribunes.

R. Merci ! Oui, je sers de mieux en mieux. Mon bras va très bien. Je ne sais pas si les conditions étaient en faveur de mon service, je sais qu'il y a des moments où je serais peut-être un peu plus rentrée dans le court, mais de toute façon il faut taper dans des millions de balles. Un jeu ce n'est pas juste un service. Mon jeu est en train de s'améliorer. D'un autre côté, le tennis féminin s'améliore également, les filles tapent de plus en plus fort, de mieux en mieux.

Q. Maria, d’après vous qui pourrait arrêter Justine ?

R. Je ne sais pas, en tout cas c’est fini pour moi. Comme je le disais, j'ai eu des chances, j'ai eu des opportunités mais chaque joueuse a un jeu différent.

Pour votre question, je ne sais pas.

Q. Maria, on est dans une période un peu forte du tennis, où on va passer de la terre battue au gazon. Vous sortez du court après un match difficile, mais je voudrais que vous me disiez ce que vous prévoyez pour Wimbledon.

R. J'ai beaucoup apprécié cette partie de la saison, c'est l’une de mes préférées. Je vais maintenant aller sur herbe. Je vais me préparer aussi bien que je peux. Je vais avoir une semaine d'entraînement avant mon prochain tournoi et après Wimbledon. Oui, j'aime beaucoup cette période de l'année. Et tant que je vais bien au niveau santé, je vais continuer à améliorer les points que je peux améliorer. C'est ce que j'ai fait au cours des 3 dernières semaines. Maintenant, au niveau santé, je me sens beaucoup mieux. Je pense que j'ai une vraie chance.

Q. On voit que vous avez de plus en plus confiance en vous sur terre en général et on a vu que vous étiez capable au début du match de dicter votre tennis sur le court. Après le troisième jeu, elle est revenue à votre niveau ou est-ce que c'est vous qui avez baissé le niveau ?

R. J'ai l'impression d'avoir moins bien joué. Je la menais à 15-0 et ensuite, j'ai reculé un peu, j'étais moins forte sur mes coups. J'ai vraiment eu le sentiment qu'elle devenait de plus en plus agressive. Je sais qu'après la journée d’hier, notre objectif à l’une comme à l'autre était de bien frapper la première balle de service pour prendre tous les avantages.

Pour ce qui est de mon niveau de confiance, j'ai le sentiment de me déplacer de mieux en mieux sur cette surface. Je ne sais pas si c'est vrai mais j'ai aussi l'impression d'être plus intelligente dans mon jeu, d'être plus régulière, et d'être capable de rester plus longtemps sur le court que je n'aurais été capable de le faire il y a quelques années.

Q. Maria, on a vu sur les 2 ou 3 jeux que vous jouiez avec votre main gauche.

R. Je ne suis pas une vraie gauchère. Quand j'étais plus jeune, j'ai joué à un moment des coups de gauchère et après je suis revenue.

Q. Et jouer avec les conditions d'hier soir, c'était comment ?

R. En y repensant, j'ai l'impression que de toute façon ça ne pouvait pas être pire. Tout était très lourd, les balles étaient très lourdes, il y avait des tonnes de terre sur le court, il pleuvait pendant au moins 10 minutes, franchement ça n'a pas beaucoup aidé. Après, il a commencé à faire nuit. Et puis il y avait du vent, il y avait l'adversaire... Mais bon, c'est le tennis. Vous revenez le lendemain. Aujourd’hui il aurait pu faire un grand soleil, malheureusement ce n'était pas le cas. Mais ce que l’on a eu, il faut être prête à tout, on est en Europe, à quoi voulez-vous vous attendre ?

Q. Vous venez de dire que l’on est en Europe, mais même si le public était derrière Justine aujourd'hui, on sait que le public français aime celles qui se battent et je ne sais pas....

R. Ils ont quand même pu supporter Justine !

Q. On a vu sur certains coups d'attaque que les Français vous soutenaient et criaient votre nom. Vous avez dit que chaque joueur ou chaque joueuse a son style. Vous avez votre propre style. Mais Pensez-vous que vous avez besoin du soutien du public un peu comme aujourd'hui ?

R. J'apprécie tout le soutien que je peux obtenir. J'ai eu beaucoup de soutien sur le court ou des gens qui me regardent à la télévision et je sais que cela me permet de sortir le meilleur de moi-même. Mais quand vous jouez contre Justine qui a gagné le tournoi à tant de reprises et qui vit tout près de la France, c'est complètement naturel et on s'attend que le public soit plus en faveur de Justine, et cela ne me gêne absolument pas. J'ai eu des matches dans ma carrière où j'étais la favorite. Cela fait partie du sport. Vous savez, quand vous êtes sur le court, vous n'écoutez pas trop quels sont les noms qui sont criés, ce qu’on veut c'est gagner un match de tennis.

Q. Mais aujourd'hui le public a aimé ce que vous faisiez, vous vous en êtes rendu compte ?

R. Oui, j'ai ressenti le soutien du public. A chaque fois on le ressent. Après tout, les gens qui sont sur le court, même s'ils ne crient pas votre nom, ont acheté un ticket pour venir vous voir jouer, il faut avoir du respect pour cela.

Q. Je sais que vous ne regardez pas trop la programmation mais étiez-vous surprise de voir que le match entre vous et Justine, qui était le plus grand match de la journée, ait été programmé après des matches qui auraient pu se dérouler en 5 sets, donc qu'il était probable que vous ne commenciez pas avant 18 heures ?

R. Je vais être politiquement correcte pour cette réponse. Je sais que vous vous attendez à ce que je fasse un peu de drame pour les journaux britanniques, je sais... (Rires) Mais pour être très honnête, les choses sont comme elles sont. Oui, j'aurais préféré passer en troisième position et pouvoir finir le match évidemment, mais les choses sont comme elles sont. Je ne suis pas là pour me plaindre. C'était la même chose pour Justine et la même chose s'était passée pour son match le jour d'avant, il a fallu reprogrammer le lendemain. Dans les Grands Chelems, on est censé avoir un jour de récupération qu'on n'a pas tout le temps. Il ne reste plus qu'à espérer que l'année prochaine, les conditions soient différentes.

J’ai été très diplomate sur cette réponse !