ITW de Maria sur myfreesport

Maria Sharapova : in the mood for lob (ca veut dire quoi ça? lol)

La plus célèbre blonde du circuit compte bien reconquérir à Wimbledon, à partir de lundi, le titre qu'elle avait raflé en 2004. Avant l'effort, petite pause réconfort, avec Sport bien sûr !

Comment expliquez-vous qu'il y ait aujourd'hui cinq Russes dans le top 10 ?
Ce n'est pas parce que nous vivons en groupe ou que nous mangeons la même chose ! La seule vraie raison de cette réussite, c'est que nous sommes très déterminées et que nous travaillons dur.

Que vous inspirent les retraites anticipées de Justine Hénin et de Kim Clijsters ?
Tenniswoman, c'est un bon boulot, sauf que vous débutez votre carrière très jeune et que vous voyagez dix mois dans l'année, loin de vos proches. Forcément, il y a un moment où vous réalisez qu'il y a d'autres choses dans la vie...

Cela vous travaille aussi, la retraite ?
Je ne me vois pas faire ça pendant... (Elle réfléchit) Je veux dire, je ne pense pas que je jouerai encore quand j'aurai trente ans.

Vu votre aisance sur les plateaux télé, vous pourriez entamer une belle carrière de présentatrice...
Oui, j'aime vraiment participer à des émissions de télévision, parler, rigoler et permettre à mes fans de mieux me comprendre, de connaître l'autre Maria, celle qui vit hors des courts.

Des fans, justement, vous en avez des millions. Comment gérez-vous cette notoriété ?
Cela fait partie du job. Après, on aime ou on n'aime pas. Moi, cela ne me dérange pas si les gens me reconnaissent dans la rue, me demandent un autographe. Ca me prend seulement dix secondes.

Votre site Internet liste les dix choses qui vous agacent le plus. Vous vous énervez donc facilement ?
Oh, j'ai déjà oublié ce qui figurait sur cette liste !

Eh bien, par exemple, vous détestez les gens en retard, ou encore ceux qui ne redressent pas leurs roues en garant leur voiture...
(Elle rigole) Ah oui, c'est comme ceux qui se garent trop près de l'autre voiture. Pourquoi ne pas y penser avant et s'éviter un problème supplémentaire ? Mais rassurez-vous, je ne suis pas une fille compliquée. Peu de choses me mettent en colère, en fait.


ITINÉRAIRE

Maria Sharapova
Née le 19 avril 1987 à Nyagan (Russie)
Réside à Bradenton (Etats-Unis)
1,88 m - 59 kg
Début sur le circuit pro : 2001
Classement Sony Ericsson WTA Tour : 2e
Palmarès :
19 victoires, dont Wimbledon (2004), l'US Open (2006) et l'Australian Open (2008).

mci nono sympa ce petit itw

in the mood for lob (ca veut dire quoi ça? lol)

tiens ce que dit la traduction "Dans l'humeur pour lancent en haut"

Mashafan a écrit:mci nono sympa ce petit itw

in the mood for lob (ca veut dire quoi ça? lol)

tiens ce que dit la traduction "Dans l'humeur pour lancent en haut"

oki bon bah on va laisser tomber pour savoir ce que ça veut dire lol

c est une allusion au film asiatique In the mood for love... (je ne l ai pas vu )
Les journalistes adorent faire des jeux de mots à la con

je complète l'itw puisqu'ils ont rajouter des question lol

Sharapova : "Je ne vis pas avec des regrets"

Maria Sharapova retrouve avec plaisir le gazon de Wimbledon. C'est ici à Londres que la Russe a remporté son premier tournoi du Grand Chelem, à 17 ans. Elle nous raconte son histoire d'amour avec le temple du tennis.

Wimbledon est un tournoi où vous avez de bons souvenirs...
J'aime l'Angleterre et mes plus grand succès ont eu lieu dans ce temple du jeu. Cela ramène pleins de souvenirs à la surface de revenir... Même lors de mes années juniors, j'aimais bien venir en tournoi et puis la vie me plaît ici, il y a du style... Je crois que c'est pour cela que les joueurs sont pressés d'être à l'année prochaine.

Vous avez le temps de sortir du village ?
Pas vraiment, je reste dans l'enceinte du tournoi pendant les deux-trois semaines où je joue Wimbledon. J'ai mes restaurants favoris et si j'ai le temps je fais du shopping en ville. Je vais souvent chez Topshop, c'est ma boutique favorite. Je deviens folle lorsque j'entre là dedans.. généralement, j'y vais à la fin de mon séjour...

Quelle est la différence entre Wimbledon et les autres tournois ?
En un mot, c'est la tradition. En plus, les spectateurs sont très polis. A l'Open d'Australie, les gens vont et viennent, il y a du bruit et beaucoup d'encouragements. Ici on vous traite avec respect. On vous traite comme si l'événement était spécial et il l'est. Même quand je jouais le tournoi junior je ressentais cela. Le gros plus c'est que c'est aussi toujours plein, c'est vraiment cool et cela montre la passion des Anglais pour le tennis.

Vous avez gagné trois Majeurs, quelle est votre plus belle victoire ?
Ce sera toujours Wimbledon car c'était mon premier et c'est venu comme un choc. Wimbledon a toujours été mon tournoi favori mais gagner en étant une jeune fille cela m'a un peu prise par surprise. Je ne m'attendais pas à ce que cela soit si excitant.

Vous êtes la première russe à avoir été n°1 mondiale. Comment expliquez-vous la réussite des joueuses russes sur le circuit ?
C'est intéressant. Il y a quelques années, les Russes étaient plusieurs dans le top 50 maintenant, nous sommes plusieurs dans le top 10. Il ne faut pas généraliser car chacune a suivi sa route et nous jouons pas toutes de la même manière. Plusieurs sont parties en Espagne, j'ai choisi les Etats-Unis, ce n'est pas comme si nous venions toutes du même endroit et que nous ayons appliqué la même recette. Je crois que notre point commun c'est la détermination. Nous avons travailler très dur et c'est génial d'en récolter les fruits.

Comment expliquez-vous les difficultés du tennis anglais ?
Si je le savais, la fédération m'engagerait sur le champ... Il y a très peu de différence entre l'échec et le succès. La différence c'est de gagner des matches. L'argent ne sert à rien, il faut prendre du temps...

Kim Clijsters et Justine Henin ont pris leur retraite. Le succès est-il usant ?
Nous commençons à jouer très jeune et ce n'est pas un métier comme un autre... Alors que les filles vont au collège puis se trouvent un travail vers 23 ans. 23 ans c'est cela ? Je ne sais pas exactement mais au tennis, à cet âge là vous devez être au maximum. Cela fait si longtemps que vous mettez votre âme dans le tennis et que vous avez réalisé que cela doit être votre priorité qu'au bout d'un moment vous réalisez que la vie est différente, qu'il y a d'autres choses... Et puis, jouer au tennis fatigue très vite votre corps...

La vie de joueuse pro n'est pas un long fleuve tranquille ?
C'est un bon job mais vous voyagez 10 mois sur 12, loin de votre famille et de vos amis. Si vous avez envie de vous éclater ce n'est pas l'idéal car tous le monde veut voyager sans se dire que demain il faudra se lever tôt pour aller s'entraîner sur un court. Et puis, vous avez aussi parfois envie de faire des choses sans vous dire que cela pourrait affecter votre rendement sur un court...

Avez-vous planifié votre retraite ?
Je ne sais pas pour le moment, je ne me donne pas un programme en me disant qu'à tel âge je ferais ceci ou cela. La compétition me manquera mais je crois que je ne jouerais plus à 30 ans. Aujourd'hui, c'est l'envie d'être la meilleure qui me pousse à me lever le matin. J'aime essayer de gagner mais quand j'en aurai assez, je me concentrerais sur ma vie.

Vous avez beaucoup de supporters, comment gérez vous cela ?
On ne sait jamais ce qui va se passer, c'est une surprise d'être reconnue partout dans le monde. Cela ne me fatigue pas car donner un autographe c'est seulement 10 secondes et je peux toujours mener une vie normale et voyager. Je crois juste que ma vie est un peu différente de celle des autres jeunes de 21 ans...

Avez-vous déjà regretté une déclaration publique ?
Je ne vis pas avec des regrets. Je suis moi même et je n'hésite pas à dire ce que je pense même si bien sûr il faut penser avant de s'exprimer. Je crois que l'on ne peut pas faire l'unanimité et en plus cela ne serait pas marrant.

Vous avez mis en place la Fondation Maria Sharapova, quel en est le but ?
Gamine, je rêvais de jouer au tennis. Il y a beaucoup d'enfants qui ont des rêves mais qui ne pensent pas pouvoir les réaliser. J'ai envie de leur donner les moyens de réussir quel que soit leur rêve. Si c'est d'avoir 20 sur 20 à l'école ou d'être professionnel de tennis, peu importe...Donc je suis devenue ambassadrice des Nations Unies. Cela permet de donner une voix aux gens comme ceux de Chernobyl où je me rendrai cette année afin de voir les écoles et les hôpitaux qui y ont été construits par la fondation. En gros, je veux trouver des manières pour aider les gens autant que je le peux.